Biographie

Marie Féral-Descours

Sculpteur et artiste peintre depuis 1979,  travaille dans son atelier en Sud-Essonne.

Formation :
Paris Américan Académie, Académie de la Grande Chaumière, stages Beaux Arts.

Activités artistiques : 
Sculpture, peinture, céramique d’art, mosaïque, céation de cartons pour vitraux, photographie.
Médaille d’argent au Salon des Artistes français, sociétaire de 2009 à 2015. 
Nombreuses expositions - Prix et médailles.

Tendances actuelles : Terre cuite émaillée
Ne pas s'affranchir du réel en le confrontant à des symboles lisibles ou cachés, souvent, devant le chevalet ou la selle à modeler, ce que je m'apprête à faire c’est en le faisant que je le découvre.

Quelles que  soient les techniques, je suis toujours très attachée à l'humain, à son visage, à sa nature et à son comportement. J’y associe souvent l'animal. Celui-ci devient alors allégorie à l'exemple du chien mythique se montrant guide, du coq solaire évoquant le courage ou de la chouette représentant les arts et la sagesse. Les couleurs ont aussi leur langage et leurs mouvements vibratoires. J’y suis toujours sensible mais sans y faire perpétuelle référence, à l'exemple du rouge que j'utilise fréquemment, parce qu'il exprime la vie, la joie mais aussi les racines. 

Le sentiment de liberté absolue inhérent à la création qui associe la main à l’esprit m'accompagne toujours. Aujourd'hui, c'est face à la terre brute avec son aspect primitif, sa malléabilité et sa sensualité que je trouve mon inspiration. Perdant mes pigments de peintre, mais ne pouvant renoncer à la couleur, les engobes et les oxydes sous l’émail sont venus répondre à mes attentes.


"… L’artiste a choisi de ne pas s'affranchir du réel tout en le confrontant à des symboles lisibles ou cachés. Que ce soit par la beauté néo-baroque, blanc et or des ses dernières têtes ou par celle des éclats aléatoires, sombres ou colorés de la glaçure. Donnant vie à ses personnages, les œuvres de Marie Féral-Descours provoquent toujours l’émotion. Elle ose et maîtrise remarquablement les contrastes entre la douceur soyeuse de la peau émaillée et la rugosité de la terre brute chamottée. Finalement confrontée à la tourmente de la combustion, la terracotta en accusera les empreintes...”...

Colombe Garesne




© Marie Féral-Descours